Interprétation

Les CCSI offrent des services d’interprétation dans plusieurs modes et langues et des services de translittération orale, et ce, selon une analyse approfondie des besoins communicationnels des personnes étudiantes sourdes ou malentendantes (PESM).

Besoins récurrents ou ponctuels

En plus de l’interprétation de toutes les situations en classe (ateliers, vidéos, conférenciers, etc.), les services d’interprétation peuvent être demandés pour des rencontres hors classe, telles que les travaux d’équipe, les rencontres individuelles avec le personnel enseignant ou administratif, etc.

Pour bénéficier des services d’interprétation ou de translittération, il faut demander du soutien auprès du bureau des Services adaptés de son établissement d’enseignement qui collabore avec les CCSI.

Quatre individus représentent quatre aspects du web actuel : la discussion, le partage, la découverte et la recherche. Graphisme vectoriel.

Modes de communications

Langue des signes québécoise (LSQ)

La langue des signes québécoise (LSQ) est la langue majoritairement utilisée par les personnes sourdes francophones québécoises. La LSQ est une langue à part entière, indépendante du français, avec une grammaire et une syntaxe qui lui sont propres. Les personnes sourdes issues de la communauté anglophone, quant à elles, communiquent en American Sign Language (ASL).

L’interprète peut être en classe ou à distance.

Neuf individus en conférence : cinq en présentiel; quatre à distance, affichés sur l’écran d’un portable géant. Graphisme vectoriel.

Pidgin

Le pidgin est un système linguistique composite qui conserve la structure de phrase du français ainsi que le sens des mots en y superposant les signes de la langue des signes québécoise (LSQ). Toutefois, le pidgin peut tendre vers une structure syntaxique plus près de celle de la LSQ pour les notions plus abstraites et visuelles.

L’interprète peut être en classe ou à distance.

Deux individus d’apparence masculine ont un partage d’idées animé sur un canapé. Graphisme vectoriel.

Mode oral ou translittération orale

Dans le milieu de l’interprétation, on utilise plutôt le terme de translittération orale, car bien que le mode de communication change par rapport à la langue de départ (la voix de l’interprète n’est pas impliquée lors de l’interprétation), seule la langue française est utilisée. Les interprètes qui travaillent en translittération orale reproduisent le message de la personne entendante en le réarticulant silencieusement de manière à ce qu’il soit le plus lisible possible sur les lèvres. Pour ce faire, diverses stratégies sont utilisées dans le but de favoriser la compréhension du message par l’ESM. Plusieurs déclinaisons sont possibles : sans gestes, avec gestes naturels, avec soutien signé.

L’interprète peut être en classe ou à distance.

Six individus s’affairent à améliorer un texte, imprimé sur une feuille géante. Graphisme vectoriel.

Interprète

L’interprète est une personne-ressource tant pour l’ESM que pour les personnes entendantes présentes dans la classe. Son rôle est d’assurer une bonne communication entre l’ESM qui requiert ses services et l’enseignant ou l’enseignante, et également avec toute autre personne-ressource de l’établissement d’enseignement. L’interprète veille aussi à la compréhension mutuelle de tous. Ses fonctions s’exercent selon les principes éthiques de neutralité, de confidentialité et de fidélité. De ce fait, l’interprète retransmet fidèlement le message, sans en altérer le sens, sans émettre d’opinions ou de conseils.

De plus, l’interprète n’intervient pas sur le plan pédagogique, c’est-à-dire qu’il ou elle ne fait pas d’aide aux travaux ni ne donne d’explications de la matière enseignée. Finalement, les informations auxquelles l’interprète a accès pendant son travail demeurent confidentielles.

Un individu d’apparence féminine utilise un micro-casque et un ordinateur portable pour répondre aux questions. Graphisme vectoriel